Un cadre en aluminium fabriqué dans les Hautes-Pyrénées, un carter en carbone conçu dans la Creuse et une lampe avant béarnaise.
Suréquipé, le premier VTT électrique fançais assemblé à Blis-et-Born est assurément néo-aquitain.
Une dizaine d'exemplaires sont déjà sortis de cet atelier. Le premier VTT électrique destiné à un public de sportif chevronné est périgourdin et haut de gamme. Car derrière ce cadre au design épuré, la technologie, bien qu'intégrée est bien présente.
Un VTT français
"Ici le montage de toutes les pièces peut prendre une bonne semaine, contre 1minutes 50 maxi à Taiwan", assure Thierry Besson, fondateur de SVO.
Grâce à ce cadre en aluminium fabriqué dans les Hautes Pyrénées par l'entreprise MILC, relocalisée à Lannemezan depuis 2013 et le fait que 70% de la valeur de ce vélo soit réalisée en France, ce VTT électrique gagne ses galons tricolores de 1er VTT électrique français. Cocorico également pour le carter en carbone réalisé à la Souterraine, dans la Creuse, ou les lampes Leds réalisées par Klamp France, une entreprise basée à Artix dans les Pyrénées Atlantiques.
Une assistance pour des sportifs chevronnés mais fatigués
Avec 10 niveaux d"assistance, ce vélo permet de continuer à pratiquer du sport sans flancher les jours où les mouvements sont plus durs. Mais au delà d'un public plus âgé, il permet aussi d'assister les sportifs dans les phases de récupération à la suite d'une course où d'une blessure.
SVO une marque originale périgourdine
A l'origine de la courroie de transmission en carbone pour remplacer la bonne vieille chaîne, la marque naît en 2013 à Blis et Born en Dordogne.L'objectif de la marque est de développer des VTT français résistants et avec peu d'entretien, mais aussi haut de gamme et sur mesure.
Derrière le "Super vélo Original", Thierry Besson, 36 ans et ancien champion du vélo.