Nouvelle année compliquée pour les producteurs de prunes. Face à une faible demande, les agriculteurs se retrouvent en difficulté. C'est le cas de Jackie Siozard à Razac d'Eymet.
Elles sont douces, croquantes et juteuses en bouche… Pourtant les prunes connaissent une nouvelle année difficile, produites en trop grande quantité face à la demande. Le marché, déjà saturé par les stocks de l’an passé, ne peut encaisser les nouvelles récoltes, en hausse.
► à lire aussi, la crise ne date pas d'hier:
Jackie Siozard, producteur de pruneaux d’Agen à Razac d'Eymet vit des moments difficiles:
Aucune filière n’est intéressée par nos prunes. On ne sait plus quoi faire.
Prévoyant un déficit de 50 000 à 60 000 euros, cet agriculteur ne connaît même pas le montant de sa marchandise au kilo. Impossible pour la filière qui l’engage de fixer le prix.
Un coup dur pour le secteur, qui va de plus en plus mal. Caroline, sa fille, accuse le coup:
Si les années se suivent et qu’on continue comme ça… on pourrait envisager de vendre.
Machines à l'arrêt et moral au plus bas
Sur les 18 hectares de cette culture, on peut produire 70 à 80 tonnes de prunes. Seulement cet été une partie de la production sera laissée à même le sol, faute d’acheteurs.
►Voir notre reportage sur la production en crise de Jackie