Chaque semaine, en Dordogne, le groupe cynotechnique de recherche et de sauvetage s'entraîne à rechercher des personnes disparues. Les chiens restent les meilleurs alliés de ces bénévoles, tous pompiers.
"Aujourd'hui, on a deux personnes à rechercher", prévient Jacky Chiron. Autour de ce responsable, le groupe cynotechnique de recherche et de sauvetage de la Dordogne écoute attentivement les consignes. Une victime est coincée sous des décombres. Certes, il ne s'agit que d'un exercice, et le scénario catastrophe est inventé. Comme chaque semaine.
La victime, la "récompense" du chien
Parmi les moyens mobilisés, on trouve Osis, l'un des chiens du groupe, âgé de quatre ans. "Pour l'animal, le but, c'est de chercher une récompense. Et la victime, c'est sa récompense" explique Patrice Gai, mécanicien et pompier bénévole. . Accompagnée de pompiers, Osis part donc en quête et aboie à chaque nouvelle odeur inconnue, approchant sa truffe des trous les plus odorants.
Ce jour-là, la chienne ne met pas de temps à se diriger directement au bon endroit. Aboiements, gémissements, elle se glisse ensuite dans les décombres. "Elle a fait son travail, la victime est retrouvée, ce qui est le but. Et elle a eu sa récompense", commente Patrice Gai.
Pompiers volontaires et professionnels
Composé de pompier professionnels et volontaires, le GCRES de la Dordogne est le seul d'Aquitaine. Promeneurs perdus, malades d'Alzheimer... il s'entraîne une fois par semaine à venir en aide aux personnes disparues. C'est lui aussi qui intervient auprès des familles de ces dernières.
"On travaille après le passage de la gendarmerie. Eux font leur mission, et l'issue, si le résultat est négatif, on intervient pour apporter un complément", résume Jacky Chiron. Une quinzaine d'associations du même type existe en France.