Il y a cinq jours, le conseil d'état mettait fin à 25 ans d'une lutte politico-judiciaire entre les défenseurs d'une déviation qui aurait permis, selon eux, de faciliter les accès et le tourisme dans le secteur d'un côté; et de l'autre, les "anti-déviation" qui n'y voyaient qu'une bétonisation nocive pour l'environnement et le paysage.
Le projet était incarné par Germinal Peiro, le président du conseil départemental de la Dordogne, suivi par plusieurs maires périgourdins.

Ils sont venus manifester leur soutien au projet et leur opposition à la destruction des travaux déjà menés.
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Il y a cinq jours, le Conseil d'Etat a dit "non" définitivement à la déviation et, dans sa décision, prévoit la destruction des travaux qui avaient coûté déjà plusieurs millions d'euros... Des travaux de démolition qui se chiffreraient, eux aussi, en millions (entre 10 et 12)...

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Un appel à la désobéissance civile
Ce samedi matin, parmi les manifestants figuraient quatre maires des communes concernées (soient Saint-Vincent-de-Cosse, Castelnaud-la-Chapelle et Beynac-etCazenac), le président de l'association "J'aime Beynac et sa vallée" et le président du conseil départemental, Germinal Peiro.
Germinal Peiro appelle ses soutiens à "faire comme les zadistes", en empêchant les bulldozers de détruire le chantier de la déviation.
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Ce dernier a appelé à la désobéissance civile pour, à défaut de poursuivre le chantier, empêcher la destruction de ce qui avait été fait:
Je m'adresse à vous...
Vous savez, pour empêcher un chantier, il n'y a pas besoin d'être 10 000.
(...) Je connais devant moi au moins une centaine de personnes qui iront faire ce que les zadistes ont fait, c'est à dire se mettre devant les bulldozers. Et vous verrez que ça n'avancera pas si vite que ça..."