Beynac: les partisans de la déviation n'ont pas dit leur dernier mot

Ils étaient près de 300 personnes à s'être rassemblés, ce samedi matin pour manifester leur soutien au projet de contournement, cinq jours après la décision du Conseil d'Etat enterrant définitivement toute vélléité de travaux et de déviation.

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Ils ne veulent pas croire à la fin du projet. 
Il y a cinq jours, le conseil d'état mettait fin à 25 ans d'une lutte politico-judiciaire entre les défenseurs d'une déviation qui aurait permis, selon eux, de faciliter les accès et le tourisme dans le secteur d'un côté; et de l'autre, les "anti-déviation" qui n'y voyaient qu'une bétonisation nocive pour l'environnement et le paysage.

Le projet était incarné par Germinal Peiro, le président du conseil départemental de la Dordogne, suivi par plusieurs maires périgourdins.
 



Il y a cinq jours, le Conseil d'Etat a dit "non" définitivement à la déviation et, dans sa décision, prévoit la destruction des travaux qui avaient coûté déjà plusieurs millions d'euros... Des travaux de démolition qui se chiffreraient, eux aussi, en millions (entre 10 et 12)...
 
 

Un appel à la désobéissance civile

Ce samedi matin, parmi les manifestants figuraient quatre maires des communes concernées (soient Saint-Vincent-de-Cosse, Castelnaud-la-Chapelle et Beynac-etCazenac), le président de l'association "J'aime Beynac et sa vallée" et le président du conseil départemental, Germinal Peiro.
 


Ce dernier a appelé à la désobéissance civile pour, à défaut de poursuivre le chantier, empêcher la destruction de ce qui avait été fait:
Je m'adresse à vous...
Vous savez, pour empêcher un chantier, il n'y a pas besoin d'être 10 000.
(...) Je connais devant moi au moins une centaine de personnes qui iront faire ce que les zadistes ont fait, c'est à dire se mettre devant les bulldozers. Et vous verrez que ça n'avancera pas si vite que ça..."

 
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