80% des fleurs que vous achetez chez les fleuristes viennent de l'étranger. A Siorac-en-Périgord, une anglaise Lucy Williams, essaie d'inverser la tendance en produisant ses propres fleurs, qu'elle commercialise. Des fleurs, en circuit-court, nées de sa ferme florale.
Lucy Williams est une adepte de la "slow flower", comprenez cultiver des fleurs sans utilisation d'insecticide, en total respect de la biodiversité.
C'est au coeur du jardin qu'elle travaille avec, par exemple ce jour-là, une cliente fleuriste. Elles imaginent ensemble les décorations des tables d'un restaurant.
Sa profession, elle l'a créée récemment après avoir travaillé dans l'événementiel. Elle organisait des mariages et a été choquée de commander des fleurs venues de si loin pour les jeter presque aussitôt. Sa démarche découle donc de cette prise de conscience écologique mais également du plaisir de composer avec la nature.
Mais elle explique, "ce n'est pas évident", car les gens sont marqués par les images de mode ou sur les réseaux sociaux. "Ils disent : "je veux ça". Moi je suis plutôt dans une démarche qu'est qu'on a en ce moment?"
Regardez le reportage de Bertrand Lasseguette et Pascal Tinon.
Ces fleurs de saisons pour décorations éphémères ou fleurs séchées pour des bouquets à garder, Lucy les vend notamment chaque dimanche, au marché de St Cyprien.