Dordogne : deux coupures d'Orange en une semaine, "c'est courant ici", regrette une habitante

Mercredi 4 novembre, plus de 16 000 Dordognots se sont retrouvés sans internet. La panne de réseau a été engendrée par la section d’un câble optique, sur un chantier situé à Antonne. Il s’agit de la seconde coupure, en moins de deux semaines.

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Deux coupures, en moins d’une semaine : après une coupure le 29 octobre dans le secteur de Sarlat, c’est celui de Trélissac Brantôme qui a été touché hier après-midi. Au total, 16 400 clients de l’entreprise de téléphonie ont été privés d’internet et de téléphone.

Pas de télétravail

Dès le matin, certains téléphones ont commencé à fonctionner difficilement. Mais c’est à partir de midi que les villes de Trélissac, Antonne-et-Trigonant, Nantheuil, Cubjac, La Coquille, Corgnac, Jumilhac, Lanouaille, Milhac ou encore Brantôme se sont retrouvées sans internet. Dans certaines zones, les portables non plus ne fonctionnaient pas.

La panne a été causée par un engin de chantier : le véhicule aurait sectionné un câble de fibre optique, à Antonne. Deux équipes ont rapidement été dépêchées sur place. "La coupure se situait en bordure de nationale. Il a donc fallu attendre les autorisations et sécuriser le périmètre ", précise Jean-Maurice Bentalila, directeur du Sud-ouest d’Orange. Si la panne a finalement été résolue en début de soirée, vers 20 h 30, de nombreux habitants se sont plaints sur les réseaux. En plein confinement, alors que le télétravail est privilégié, la coupure a mis à l’arrêt de nombreuses personnes. "Pas possible de bosser, moi, je débauche", commente une habitante.

Concours de circonstances

À Champagnac-de-Belair, Josiane Roussarie a également été touchée par la coupure. "Dès midi, je n’avais plus d’internet. J’ai une tablette, un ordinateur portable mais je ne pouvais plus me connecter. Je suis allée jusqu’à Nontron : là-bas, un opticien m’a dit qu’il n’avait plus non plus internet", témoigne la retraitée. 

Une coupure qui intervient à peine une semaine après un premier incident, dans le secteur de Sarlat. Cette fois, 20 000 personnes se sont retrouvées sans réseau. Un arrêt lié à la section d’un câble, lors de travaux à l’entrée de Siorac-en-Périgord. Un phénomène récurrent dans le secteur selon de nombreux témoignages sur le réseau. "Pour moi, c’est courant. J’ai investi dans un boîtier 4G pour avoir internet dans ces moments-là. Heureusement, j’ai réussi à avoir du réseau via ce boîtier", explique Josiane Roussarie. 

Une situation que certains imputent à un réseau défaillant. Une fausse idée pour le directeur du Sud-ouest. "Ces coupures sont un concours de circonstances. Les chantiers ont les plans des câbles. Il s’agit pour les deux cas d’accidents. Ils n’ont aucun lien avec le réseau", précise Jean-Maurice Bentalila, qui assure entretenir le réseau. 
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