Cyberattaque de sites Internet : "Assez peu de conséquences, aucune fuite de données" à Bordeaux et Pau, deux villes ciblées par les hackers

Depuis le 31 décembre, plusieurs villes et départements français ont vu leur site internet rendu un temps inaccessible. Ainsi, les portails des villes de Bordeaux, Pau, ainsi que celui du département des Landes, ont-ils été les cibles des pirates, dont les attaques n'auraient pas eu de conséquences. Le parquet de Paris a ouvert une enquête, confiée à la DGSI.

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Ce jeudi 2 janvier 2025, à Pau comme à Bordeaux, on ne semble pas avoir beaucoup d'inquiétudes concernant cet épisode de cyberattaque. Certains sites sont peut-être mieux équipés que d'autres pour gérer ce type d'agressions informatiques. À Pau, la ville du Premier ministre François Bayrou, on explique que "l'attaque informatique sur le site de la ville a été immédiatement détectée et stoppée et qu'il n'y a plus de problèmes".

En Aquitaine, l'épisode a "été géré très facilement par les moyens importants du service informatique de Bordeaux et Bordeaux métropole qui sont mutualisés". D'après le service de communication de la ville, "il y a eu assez peu de conséquences, aucune fuite de données et juste quelques soucis d'accès sur le site de la ville, "Bordeaux.fr" entre 7 heures et 7 h 45", ce 31 décembre. "Et à 7 h 45, tout était rentré dans l'ordre".

Des sites bloqués

Mardi 31 décembre, mais aussi mercredi 1ᵉʳ janvier, plusieurs sites internet de villes et départements français avaient été bloqués. Il était alors impossible d'accéder aux services habituels pour certains, comme Pau et Bordeaux.

Si l'incident semble sans gravité en Nouvelle-Aquitaine, d'autres communes françaises ont été plus impactées. Vers 16 heures, les sites de Marseille et de Tarbes étaient inaccessibles, ou accessibles par intermittence, ainsi que le site du département de Haute-Garonne. 

Ces cyberattaques ont été revendiquées, sur X, par un groupe de hackers baptisé NoName (NoName05576), déjà connu pour d'autres attaques et défendant les intérêts de la Russie, en représailles du soutien français à l'Ukraine.

Sur son compte X, le groupe de hackers a également revendiqué d'autres faits similaires contre les sites des villes de Nantes, Bordeaux, Poitiers, Pau, Nîmes, Nice, Angers, Le Havre, Montpellier, ainsi que ceux du département des Landes, de La Polynésie Française et de Nouvelle-Calédonie, mais ils étaient toujours accessibles mardi.

Le parquet de Paris a indiqué à l'AFP s'être saisi de ces faits, et l'enquête a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Trop de connexions 


Le procédé utilisé pour cette cyberattaque s'appelle "déni de service". C'est une méthode qui consiste à multiplier les connexions à un même site dans le but de le rendre hors service. Dans de telles attaques, il n'est pas possible, a priori, pour les pirates de récupérer des données particulières au site.

En 2023, les sites de l'Assemblée nationale et du Sénat avaient temporairement été bloqués par des attaques de ce même collectif NoName, pour critiquer le soutien de la France à l'Ukraine.  

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