C'est une une ligne peu fréquentée et qui coûte cher aussi bien aux usagers qu'aux collectivités. Une réunion devrait prochainement décider de son sort.
Une ligne onéreuse
Ces liaisons, du lundi au samedi, sont peu fréquentées. On compte en moyenne 6 passagers dans chaque avion, souvent des élus ou des chefs d'entreprise. Peu de clients donc et des billets aller-retour dont le prix peut atteindre les 700 euros.Cette ligne aérienne coûte cher aux passagers mais aussi aux collectivités qui mettent la main à la poche chaque année. En 2016 c'est un déficit de 1,4 million d'euros qu'il convient de combler. Voyez comment les collectivités ont participé :
-Grand Périgueux : 750 000 euros
-Conseil départemental : 474 500 euros
-Chambre de Commerce et d'Industrie : 90 000 euros
-Agglomération de Bergerac : 41 000 euros
Des sommes colossales, qui ramenées au nombre de passagers (4236 entre janvier et septembre dernier) montrent que les collectivités ont sorti en moyenne 315 euro pour chaque billet vendu.
Le silence des élus
La rédaction de France 3 Périgords est allée à la rencontre des élus pour leur poser une question essentielle. Pourquoi à l'heure des restrictions de toutes parts s'entêter à conserver cette liaison aérienne ? Ni Germinal Peiro (Président du Conseil départemental de la Dordogne), ni Jacques Auzou (président du Grand Périgueux) n'ont voulu répondre à cette question. Un silence de poids.Seul le président de la CCI à accepté de s'exprimer sur le sujet, et pour lui l'avenir de ces liaisons parait scellé.
"Est-ce que le Conseil Départemental de main sera en capacité (avec le notre) de pouvoir contribuer sur ce type de ligne ? Si cette ligne n'est pas une vocation touristique absolument affirmative et bien établie, il n'est pas évident du tout que le conseil Départemental puisse continuer", explique Christophe Fauvel, président de la CCI.
Difficile de faire la preuve d'une quelconque vocation touristique quand ont sait que tous ces avions restent au sol durant le week-end. Une réunion doit d'ici la fin du mois décider de l'avenir de cette ligne. En cas d'arrêt rien ne se fera avant janvier 2018.
Voyez le reportage de Sébastien Bouwy, Florian Roulies, Clémence Rouher et Sophie Giraud :
C'est une une ligne peu fréquentée et qui coûte cher aussi bien aux usagers qu'aux collectivités. Une réunion devrait prochainement décider de son sort.