Jets de lacrymogènes sur la police et échauffourées lors du blocage du dépôt de bus par les gilets jaunes, bilan : 5 gardés à vue, en ce début de journée contestataire qui aboutit pourtant à des manifestations deux fois moins fréquentées que samedi dernier à Périgueux et Bergerac.
150 à Périgueux, 5 à 600 à Bergerac
Ont-ils écouté les pouvoirs publics ou redouté la méchante bruine ? Les manifestants étaient moins nombreux ce samedi à Périgueux et Bergerac. Toujours est-il qu'ils ont manifesté pacifiquement avec les mêmes slogans hostiles au président Macron et pour la défense, notamment, du pouvoir d'achat.Un blocage de bus qui dégénère
#GiletsJaune #périgueux Pas de bus dans l’agglo suite au blocage du dépôt #péribus. 5 pers en garde à vue. pic.twitter.com/XWyTEanJaK
— France 3 Périgords (@F3Perigords) December 15, 2018
Ce samedi matin, le dépôt des bus de Périgueux a été bloqué une cinquantaine "gilets jaunes". Dans un communiqué de la préfecture de Dordogne, on indique que :
Trois, quatre individus tentant de bloquer le départ d’un bus, l’un d’entre eux a subtilisé la bombe lacrymogène d’un membre des forces de l’ordre et les a aspergés.
Suite à cette échauffourée, les forces de l’ordre ont dû disperser les manifestants. A l’issue de celle-ci, elles ont procédé à l’interpellation du groupe incriminé qui avait tenté de fuir en voiture. A l’intérieur de leur véhicule a été découvert des masques a gaz, des boules de pétanque et des chaînes.
Les cinq personnes interpellées ont été placées en garde à vue au commissariat.
Le Préfet de la Dordogne en appelle à la responsabilité de chacun lors de rassemblements sur la voie publique et au stricte respect des lois et règlements de la République.