Un jeune homme de 23 ans a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la mort de Benjamin Le Borgne dont le corps a été découvert samedi près d'un étang à Vélines (Dordogne). Lundi, la procureure de Bergerac, Frédérique Dubost, évoquait une " affaire complexe ".
On n'en sait pas tellement plus sur l'interpellation qui a eu lieu dans le cadre de l'affaire Benjamin Le Borgne, ce jeune boulanger dont le corps a été découvert samedi près de l'étang de Vélines en Dordogne. Si ce n'est que c'est un jeune homme de 23 ans et que le parquet de Bergerac s'est dessaisi de l'affaire au profit du pôle criminel de Périgueux.
La victime était un boulanger de 24 ans domicilié à Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt (Dordogne), " connu des services de police " mais qui n'a jamais été condamné, a précisé la magistrate lors d'un point presse.
Une Peugeot 207 se trouvait à proximité du corps. Elle avait été déclarée volée le 22 septembre, au sud de Bergerac. " En l'état, nous n'avons pas de suspect dans cette "affaire complexe", a précisé la procureure.
" La scène de crime se trouve sur un terrain privé et clos mais dont on sait qu'il est souvent visité ", d'où " la fouille méthodique des lieux ", et la mobilisation d'une cinquantaine de gendarmes, selon Mme Dubost. Situé à l'écart du bourg, ce terrain, où se trouvent un baraquement et un mobil-home, était squatté de temps à autre.
Ce sont trois amis qui ont découvert le corps ensanglanté et l'ont signalé à la brigade de gendarmerie de Vélines. " La mort est consécutive
à plusieurs plaies ", s'apparentant à des coups de couteau, a-t-elle précisé. Des techniciens en investigation criminelle venus en renfort des départements voisins travaillent encore à ratisser " un hectare de terrain" tandis que l'étang a été sondé par des plongeurs de la brigade nautique d'Arcachon et qu'un hélicoptère a survolé la zone "pour figer la scène".
Des experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN) ont été dépêchés sur place ce lundi. Confiée au groupement de gendarmerie de Dordogne et à la section de recherches de Bordeaux, l'enquête devrait faire l'objet d'une ouverture d'information judiciaire au pôle criminel de l'instruction de Périgueux " dans les jours qui viennent ", selon le parquet.