Il était détenu au centre de détention de Neuvic-sur-Isle en Dordogne. L'homme a profité d'une permission pour s'évader et embarquer en direction de l'île de La Réunion. Il ne supportait plus d'être à 10 000 kilomètres de ses enfants. Son avocate raconte.
Céline Cabaud, son avocate parle d'un "acte de désespoir"."Il n'avait pas vu ses enfants depuis septembre".
Son client un cariste trentenaire avait été condamné à quatre ans de prison pour violences conjugales. Il lui restait dix mois à tenir.
Deux enfants de 5 et 7 ans selon Sud-Ouest. C'est par une lettre de son ex-compagne qu'il apprend leur déménagement à La Réunion. Il ne connaît pas l'adresse exacte mais il profite de quelques jours de permission pour prendre un avion et s'envoler vers l'Ile. Sans réfléchir."Il a préféré prendre le risque de voir sa peine rallongée mais d'avoir une chance de voir ses enfants"
A peine atterri, il se rend au commissariat de Saint-Denis pour se constituer prisonnier.
Céline Cabaud l'a défendu quand il a comparu jeudi dernier devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.Il m'a dit : je préfère ne pas être libre mais proche d'eux et avoir une chance de les voir dans les prochains mois.
Il devra finalement purger 18 mois au lieu de 10. Mais il ne sait pas encore où, en métropole ou à la Réunion comme il le souhaite. C'est le juge d'application des peines, saisi, qui en décidera. Il est actuellement incarcéré au centre pénitentaire de Saint-Denis.