L'Etat a refusé d'accorder une aide pour la conversion à la biomasse des très énergivores papeteries de Condat. La direction ne modernisera donc pas son site. Les 500 employés y voient plutôt un inquiétant désintérêt du groupe propriétaire de l'usine

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            Les papeteries de Condat ne passeront pas à la biomasse. Le projet, écologiquement louable était certes coûteux. Mais sur le papier (sans jeu de mot), il se défendait. C'est que les papeteries plus que centenaires,  431 000 tonnes de papier par an, plus de 500 salariés, outre d'être le premier bassin d’emploi de l'arrondissement, sont aussi le plus gros consommateur d'énergie des environs. Des chaudières au gaz qui consomment autant que la ville de Périgueux chaque année.

           Et la direction du groupe espagnol Lecta, leader sur le marché, comptait bien sur une aide conséquente de l'Etat Français pour cette évolution écologiquement correcte. Mais le gouvernement a décliné l'offre. Trop de prétendants à l'aide, et trop peu de moyens disponibles pour aider Condat. 

           Lecta a donc purement et simplement remisé son projet dans le placard. Logique. Sauf que les syndicats, échaudés par un précédent plan social qui a fait partir 150 employés en 2013, y voient un désintérêt plus inquiétant pour l'avenir du site. Selon eux, la direction aurait bien tenté d'obtenir une aide, mais n'aurait pas une volonté réelle de moderniser le site, et donc de pérenniser l'emploi...
 
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