Depuis 2010, une pension accueille en Périgord des chevaux blessés ou retraités de la police Britannique. Tenue par un ancien policier anglais et sa famille, elle abrite actuellement 23 pensionnaires.
Certains sont trop vieux pour continuer à travailler, d’autres ont été blessés ou traumatisés au cours de missions de maintien de l’ordre. Quelle que soit leur histoire, ils ne sont plus en état de servir Sa Majesté. Les chevaux hébergés par Roland Phillips et sa famille jouissent d’une seconde vie dans les vertes prairies de la Dordogne, près de Brantôme.
Déjà propriétaire d’une pension pour chevaux retraités en Angleterre, Rolland, ancien policier, a fait le choix il y a sept ans d’ouvrir un second centre en France. Moins onéreux que d’acheter des terres supplémentaires outre-Manche, cette installation sur la commune de St-Pancrace lui a permis d’augmenter sa capacité d’accueil, et de prendre soin de 23 nouveaux équidés. Parmi eux, plusieurs ont quitté les rangs de la police suite à des traumatismes liés aux émeutes londoniennes de 2011.
Guérir le stress
Outre les soins médicaux qui peuvent être apportés aux chevaux, ce sont surtout des soins psychologiques qui sont prodigués à ces vétérans de la police montée. Peu à peu réhabitués à la campagne et lentement guéris de stress post-traumatique, ils coulent des jours paisibles en Périgord. Une seconde vie inespérée : en Angleterre, aucun budget n’est alloué aux soins de ces chevaux inaptes au travail. Sans Rolland, ces derniers seraient voués à l’euthanasie.
La pension de Roland, Brantôme Police Horses, se visite. Les frais d'entrée permettent de financer les soins apportés aux animaux.