C'est une des grandes différences avec le premier confinement : les artisans et entrepreneurs du bâtiment sont autorisés à continuer le travail en dépit des mesures sanitaires. Mais autorisation ne veut pas dire absence de précaution, et les chantiers peuvent aussi subir de gros retards
Société
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Pendant le confinement, les chantiers restent ouverts, mais pas n'importe comment. Les chefs d'entreprise doivent avant tout prendre leurs précautions pour assurer la sécurité de leurs ouvriers.
Ils doivent par exemple veiller à laisser des distances de sécurité entre les personnes, et donc accepter que les chantiers se fassent moins rapidement, avec moins de personnels sur place. Le risque étant qu'une personne contaminée sur un chantier puisse rendre l'ensemble des ouvriers cas-contact, et donc stopper l'ensemble des travaux.
Si le premier épisode de confinement de ce début d'année nous a contraint à un arrêt quasi-général des entreprises du bâtiment, le contexte est aujourd'hui différent ! En effet, nous connaissons et mettons déjà en pratique les règles qui permettent d'assurer la sécurité de nos salariés et de nos clients.
Frédéric Liogier Président de la Confédération de l'Artisanat et des Petites entreprises du Bâtiment
L'autre soucis, c'est l'approvisionnement. Un chantier, c'est énormément de matière première. Fournitures électriques, métallurgie, huisseries, béton, charpente, outillage : un seul fournisseur fait défaut, toute la chaîne s'enraye et ce sont des semaines de retard qui s'accumulent.
Le premier confinement avait été catastrophique pour l'approvisionnement en fournitures, avec de nombreuses ruptures de stock dans les entreprises qui travaillent à flux tendu.
Les choses se sont un peu mieux organisées pour ce deuxième confinement, mais restent compliquées
Chez ce fenêtrier de Périgueux, qui travaille pourtant avec une usine locale de Saint-Jory de Chalais, on est passé d'un délai de 3 à 5, voire 6 semaines pour la livraison d'une fenêtre sur mesure. Et plus on attend, plus les délais s'allongent.
La matière première arrive au compte-goutte, et il faut anticiper les commandes.
À Agonac, un maçon explique que la charpente qu'il avait demandée pour une rénovation arrivera avec un mois de retard par rapport à d'habitude. Et sans charpente, pas question de découvrir l'existante et d'entamer son chantier. C'est tout son planning et celui de ses équipes qu'il a fallu réorganiser, avec des conséquences en cascade pour ses clients.
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