Comme tous les musées de France, le site gallo-romain de Périgueux, Vesunna, est actuellement fermé au public. En attendant la fin du confinement, nous vous proposons de découvrir cinq pièces remarquables de cet espace dédié à l'Antiquité.
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Dans un précédant article, nous vous proposions de découvrir cinq pièces du Musée d'art et d'archéologie du Périgord (MAAP). Cette fois, c'est au temps des gallo-romains que nous vous proposons de voyager, en compagnie d'Elisabeth Pénisson, la conservatrice de Vesunna.
De cette domus, vingt siècles nous contemplent
Au coeur du quartier gallo-romain de Vésone, le musée Vesunna présente une collection d'un millier de pièces archéologiques. Un fonds mis en valeur dans un bâtiment signé Jean Nouvel, construit comme un écrin autour des vestiges d'une domus, une grande maison antique, dont les ruines ont été découvertes en 1959. Cette habitation, occupée du Ier au IIIème siècle de notre aire, est remarquablement conservée.
Sur le site internet du musée, il est possible de découvrir l'histoire du site et d'avoir un aperçu des pièces exposées dans la partie muséale de Vesunna. Elisabeth Pénisson, la conservatrice de Vesunna, en a choisi cinq, que nous vous proposons de découvrir ici.
Le site lui-même : une pépite
Impossible de parler des collections du musée sans évoquer la pièce majeure autour de laquelle tout gravite : la domus antique ! Logée dans son écrin à l'architecture moderne, c'est le centre de gravité du site.
La grande mosaïque
Cette très belle pièce, présentée dès l'entrée du musée, a été découverte en 1865 lors de travaux pour aménager le quartier de Vésone après la construction de la voie ferrée. Cette large surface décorée n'est qu'un fragment de la mosaïque initiale, dont le motif est typique de l'art décoratif de l'époque. La maison antique dont elle est issue est peu connue. Elle se trouvait à quelques pas de l'actuel musée, dans l'actuelle... rue de la mosaïque !
La colonne ornée et son chapiteau
La collection du musée est riche de nombreux éléments architecturaux, de pierres ornées et sculptées. Parmi eux, cette colonne et son chapiteau, qui n'ont pas été trouvés à leur place, mais dans le rempart de Périgueux. En effet, les vieilles pierres inutilisées, ou issues de ruines, ont été réemployées lors de sa construction quand il s'est agit de protéger la ville. L'analyse des pierres constituant ce rempart est donc une véritable mine d'informations, une sorte d'archive de pierre, dont est issue cette pièce présentée au musée.
La statue de Jupiter
Découvert à l'état de fragments à Eymet, dans le sud du département de la Dordogne, ce Jupiter faisait probablement partie d'un groupe sculpté, au sein duquel il était représenté en compagnie d'un enfant. Il s'agissait peut-être d'une allégorie, le dieu protégeant le peuple gallo-romain. Mais un détail est troublant... comme l'explique la conservatrice du musée dans la vidéo ci-dessous.
La Bague en or à Mars bleu
Cette bague a été trouvée par le comte de Taillefer, il y a plus de deux siècles, et a alimenté les premières collections du musée d'archéologie de Périgueux. La technique employée pour sa confection indique qu'elle a très certainement été importée, car les artisans locaux n'étaient pas capables de produire un bijou ainsi ouvragé.