La décision du gouvernement de mettre fin au projet d'un aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes a été bien accueillie par les opposants au contournement routier de Beynac. Ils se préparent eux aussi en cas de travaux à installer une ZAD.
Après l'annonce de la décision gouvernementale, Michel André, le fer de lance de l'opposition au projet du contournement de Beynac a indiqué qu'il était très satisfait :
"Cela prouve que l'action est payante, que les politiques n'ont pas toujours raison et que parfois la raison l'emporte. Le gouvernement a fait en sorte que tout le monde s'en sorte par le haut".
Alors qu'il sortait du tribunal de Périgueux où l'un des opposants au projet était poursuivi pour diffamation à l'encontre de Germinal Peiro, Michel André ajoutait :
"Notre porte est toujours ouverte pour dans le cadre d'un moratoire réfléchir à des solutions alternatives"
Une ZAD jusqu'en 2021 ?
Les opposants au projet de contournement routier de Beynac sont déterminés à installer une ZAD dès le début des travaux.
"Nous sommes prêts à rester jusqu'en 2021 où l'on renouvellera le conseil départemental"
indique froidement un de ceux qui depuis des décennies se soulèvent contre ce projet routier.
Ministère de la culture
Le dossier du contournement de Beynac s'invitera prochainement à l'ordre du jour, le 1er février prochain de la commission nationale du patrimoine. Après le ministère de l'environnement, c'est donc le ministère de la culture qui se penchera sur ce dossier polémique. Parmi les membres de la commission quelqu'un qui connaît bien le dossier : la députée du sarladais Jacqueline Dubois.
La préfète de Dordogne n'a pour l'instant toujours pas donné son autorisation pour le démarrage des travaux.