Les agriculteurs sont à la peine. Une nouvelle fois, et peut-être une fois de trop pour certains. Car cette vague de sécheresse vient après de trop nombreuses autres avanies. Et ces semis qui ne lèvent pas pourraient augurer de sorts funestes dans une filière déjà bien à la peine.
Trop d'eau au printemps, et pas assez en automne. Conséquence, des céréales qui ont mal poussé, et un manque de rendement et de paille. Et maintenant des semis d'hiver, notamment des fourrages pour l'an prochain, qui ne poussent pas faute d'eau.
Le temps déréglé a des incidences directes sur les exploitations dans toute la France, et la Dordogne malgré ses nombreux cours d'eau n'échappe pas à la vague de sécheresse qui frappe l'hexagone.
Des intempéries qui pourraient passer dans les pertes et profits si la filière n'était pas déjà affectée par d'autres facteurs.
Dans le département, cela se traduit par la disparition pure et simple de tout un pan de l'économie locale. Témoin le secteur de la production laitière : en 2000 ils étaient un millier dans le département. Ils ne sont plus que 360 aujourd'hui.