Ni eau ni nourriture pour l'enchaîné de la grue de Beynac : la préfecture veut le forcer à descendre !

Pas d'eau, pas de nourriture : la préfecture de Dordogne veut forcer le zadiste enchaîné à la grue du chantier depuis vendredi à descendre de son perchoir. Pour sa propre sécurité, pour assurer la sécurité publique... et aussi accessoirement pour que les travaux puissent reprendre.

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Une prise de risque pour lui-même inacceptable. Voici ce qui motive en toute logique la décision de la préfecture de n'autoriser le zadiste à avoir "aucune eau ni nourriture". Vendredi dernier 3 opposants ont envahi le chantier, l'un d'entre eux s'est enchaîné sur une pile du pont en construction au milieu de la Dordogne, et un autre, Jérémy, a grimpé à une quinzaine de mètres sur la grue du chantier à St Vincent de Cosse. 
Avec comme effet direct de stopper le chantier qui devait reprendre ce lundi, et comme effet indirect de braquer à nouveau le projecteur sur ce projet contesté.
Prise de position volontairement risquée, même si l'homme semble assez à l'aise dans l'exercice. La réaction ne s'est pas fait attendre, notamment de la part de la préfecture qui estime le geste non seulement illégal mais risquée. Après avoir envoyé à trois reprise une ambulance des pompiers sur place tout en tentant de le convaincre de rester au sol, le Samu a fini par se déplacer mais l'homme a décliné l'offre d'examen médical, craignant sans doute une nouvelle tentative d'immobilisation...
Faute de solution plus souple, la préfecture a donc décidé que "ni eau ni nourriture ne lui seront fournies afin de ne pas prolonger cette situation dangereuse, exposant cette personne à un risque évident." Tout en rappelant que "A tout moment, l’intéressé peut boire, manger, être pris en charge médicalement, à condition de descendre de la grue."
Le ton est donné, la préfecture qui avait posé un ultimatum à ce mardi après-midi a entamé le bras de fer contre les manifestants venus en nombre (50 personnes selon eux) soutenir leur camarade perché... qu'ils comptent bien de leur côté alimenter pour qu'il continue à porte "haut" et fort leurs revendications...

Lire le communiqué de la préfecture de Dordogne en totalité ci-dessous

Communiqué de presse de la Préfecture de Dordogne sur la situation à Beynac

 

 
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