Patrick Palem bien parti pour porter les couleurs de LaREM dans la course à la mairie de Périgueux. Il a été désigné aujourd'hui par la commission départementale d'investiture. Les instances nationales doivent valider dans les prochaines semaines les candidatures.
Patrick Palem a l'habitude des caméras et des micros. Les médias du monde entier ont défilé dans son entreprise de restauration de Marsac-sur-l'Isle pour découvrir récemment les statues miraculées de Notre-Dame-de-Paris ou l'archange du Mont-Saint-Michel.
L'homme amoureux du patrimoine a été désigné par les instances départementales de LaREM comme chef de file du parti présidentiel à Périgueux.
La désignation de Patrick Palem était quasiment assurée puisqu'il bénéficiait du soutien de Philippe Chassaing, député LaREM et du sénateur Bernard Cazeau.
LaREM indique dans un communiqué être "fière de présenter un candidat et un projet collectif à même de porter un nouveau souffle et une nouvelle dynamique à Périgueux"
Un peu plus tôt dans la journée, le Modem apportait lui aussi son soutien à Patrick Palem par la voix du député Jean-Pierre Cubertafon et celle de l'adjoint au maire de Périgueux Hussein Khairallah.
"Les gens en ont ras le bol !"
L'intéressé se dit ce soir assez surpris "du nombre de coups de téléphone qu'il reçoit depuis sa désignation". Son constat sur Périgueux est sans appel : "Les gens en ont ras-le-bol, ils quittent la ville, les constructions sont hétéroclites, les aménagements ne sont pas réfléchis. On construit des pistes cyclables plus larges que les voies réservées aux voitures, ces choix correspondent aux critères de grandes villes" déplore Patrick Palem.
Le coeur du candidat pressenti parle ensuite pour déplorer la "non-utilisation du patrimoine".
Le calendrier
Les instances nationales valideront les candidatures fin août. D'ici là, Patrick Palem commencera à constituer sa liste et à travailler sur son programme.
Des rencontres dans les quartiers sont prévues pour écouter les besoins des habitants.
A 63 ans, Patrick Palem, novice en politique, sait bien que le plus dur reste à venir. Il souhaite juste rompre la tradition d'un "vote contre" qui selon lui est ancrée à Périgueux depuis des années pour renouer avec un vote d'adhesion.