Qui est Jean-Luc Imberty, l'homme qui veut sauver les 38 emplois de la scierie de Belvès ?

Retour aux sources : l’ancien créateur de l’usine de bois souhaite reprendre l’entreprise que le groupe Gascogne veut fermer après lui avoir racheté ! A la clé le sauvetage de 38 emplois. Lui, les élus locaux et personnels s'étonnent que l'actuelle direction fasse la sourde oreille

Ce serait un coup de théâtre, mais aussi une solution rassurante pour beaucoup d'employés de la scierie de Belvès. L’ancien patron de l’usine de bois Jean-Luc Imberty a annoncé qu'il pourrait reprendre l'entreprise que le groupe Gascogne veut fermer. Et sauver au passage les 38 emplois du site de Dordogne. Jean-Luc Imberty est l’ancien ancien patron d’Imberty SA qui avait vendu le site à Gascogne SA tout en restant un actionnaire à hauteur de 5,5 % du capital. Il est toujours aujourd'hui le troisième actionnaire mais avec une participation minime. Un homme qui est toujours resté proche de l'usine pour laquelle il a même tenté il y a 3 ans de faire une offre de reprise.

Scénario renouvellé aujourd'hui. Sollicité par les élus locaux et en contact avec les services de l'Etat, l'homme a fait part à chacun de ses propositions de négociations avec le PDG de Gascogne, et des conditions qu'il estime indispensables au préalable de toute reprise. Des propositions qui n'ont apparemment pas eu de réponses de la direction de Gascogne SA pour l'instant, au grand dam des personnels qui mettent la pression.

Depuis l'annonce au printemps de la fermeture des sites de Marmande et Belvès par la direction, et la mise en place d'un plan social, les employés périgourdins voyaient mal comment ils quitteraient leur lieu de vie pour partir travailler sur les autres sites de l'entreprise dans les Landes. La solution proposée par Jean-Luc Imberty leur permettrait de continuer à vivre et travailler au pays. Une issue qui rassure également le maire du Pays-de-Belvès Christian Léothier. Depuis l'annonce de la fermeture programmée du site, lui et les autres élus locaux ne décolèrent pas. Il y a 3 ans, tous avaient cru la direction de Gascogne Bois qui leur assurait que le site, après de nécessaires réductions de personnels, n'était plus menacé. 

L'engagement avait été pris par Dominique Coutière lui-même, le PDG de Gascogne Bois, par ailleurs maire de Labrit (40), président du Pays de la Haute Lande, conseiller général et vice-président du Conseil départemental des Landes. Un homme qui devrait donc être sensible aux problématiques d'emplois locaux. Mais il semble que les conditions posées pour la reprise ne lui conviennent pas, raison pour laquelle il ne donne pas suite pour le moment... En attendant le temps presse : l'arrêt de la production des sites de Marmande (19 emplois) et Belvès (38 emplois) devrait être effectif le 17 novembre si aucune issue n'est trouvée.