Le groupe Arcadie, principal client de l'abattoir, a annoncé qu'il reportait de deux mois son transfert d'activité vers l'abattoir de Thiviers. Prévu initialement le 1er mai ce déplacement de l'activité fait craindre le pire pour l'avenir de l'abattoir ribéracois
Ce lundi 2 mars, la réunion a rassemblé les élus, les représentants du monde agricole, les apporteurs et le groupe Arcadie. L'objectif était de temporiser la décision du groupe Arcadie de déplacer son activité vers l'abattoir de Thiviers dont il est propriétaire. Voir ci-dessous.
Un report du 1er mai au 30 juin qui prend en compte ce que le Département a qualifié de "situation sociale et économique extrêmement grave, touchant non seulement les salariés de l’abattoir et les éleveurs apporteurs (en particulier les producteurs de veaux sous la mère du Ribéracois, du sud Charente et du nord Gironde), mais aussi les artisans bouchers et les entreprises de transformation du cuir".
Le délai est certes court, mais il pourrait permettre de trouver d'autres modèles économiques et une diversification pour cet abattoir afin d'assurer une meilleure viabilité pour l'avenir.
Les responsables ont donc désormais un peu moins de 4 mois pour trouver les moyens de péréniser le site, avec un point d'étape, une autre réunion d'ici la fin mai.
À la date butoir du 30 juin, sauf revirement de situation de dernière minute, Arcadie recentrera son activité sur son abattoir de Thiviers. Le site, actuellement sous-exploité, lui appartient. L'objectif étant de réaliser des économies substantielles pour Arcadie qui traverse une période difficile.
