La situation sanitaire a accentué toutes les précarités et durant ce deuxième confinement, les associations, comme ici le Secours Populaire et le Secours Catholique, doivent gérer le risque épidémique mais aussi l'afflux de nouveaux bénéficiaires.
C'est désormais une fois par semaine que les bénévoles du Secours Populaire distribuent l'aide alimentaire. Ils ont dû se mobiliser face à une demande sans cesse croissante et s'adapter. Quand par exemple, un bénéficiaire est atteint du virus, on lui livre le colis chez lui.
Cette précarité grandissante n'est pas une vue de l'esprit : + 45% en quelques mois et certains tendent la main pour la première fois, en espérant que ce ne soit qu'un mauvais moment à passer.
Selon Elodie Ablancourc, du Secours Populaire : "Il y a beaucoup de nouveaux comme des artisans, des commerçants même. C'est très douloureux pour eux de faire cette démarche".
Parmi eux, les jeunes adultes : "On a aujourd'hui des jeunes, notamment de 18 à 25 ans qui ont perdu leur petit job..." (Cédric Barennes, Secours Catholique). Ils font partie de ces nouveaux visages de la précarité en France.
Reportage d'Emilie Bersars et Camille Michelland.