C'est une opération d'envergure. Les gendarmes de Périgueux ont permis l’arrestation d’une dizaine de personnes. Elles sont soupçonnées d’avoir participé à une cinquantaine de cambriolages en Dordogne. Cinq ont été déférés devant le tribunal correctionnel de Périgueux.
Une caravane, des armes de chasse, 25 000 euros en liquide, 5 kilos de cannabis. Le coup de filet des gendarmes est fructueux. Depuis plusieurs semaines, la brigade de recherche de Périgueux menait des investigations pour mettre la main sur les auteurs d’une cinquantaine de cambriolages dans des locaux associatifs et des ateliers municipaux, réalisés entre avril et novembre 2023.
“Les vols portent notamment sur du matériel électroportatif, des denrées alimentaires, du numéraire, de l’alcool, du matériel informatique et du carburant”, détaille Jacques-Édouard Andrault, le procureur de Périgueux, dans un communiqué publié ce vendredi 10 novembre.
Déjà condamnés
L’opération s’est déroulée au petit matin, vers 6 h du matin dans huit sites de Dordogne, en majorité autour de Périgueux. Ce 8 novembre, les gendarmes de la brigade de la recherche de Périgueux, assistés des gendarmes extérieurs, interpellent dix personnes, six hommes et quatre femmes, âgés entre 30 à 40 ans. “Un magistrat du parquet de Périgueux était présent sur les lieux de l’opération pour la superviser”, détaille le procureur.
Les dix personnes ont été placées en garde à vue, à la suite des interpellations. Cinq d’entre elles ont été déférées deux jours plus tard, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Périgueux.
“Trois hommes pour des faits de vols aggravés, un homme pour des faits de vols aggravés et de recel de vol et un homme pour des faits de recel de vol”, détaille Jacques-Édouard Andrault. Tous avaient déjà écopé d’une peine pour des faits de vol ou de recel de vol.
Trafic et blanchiment
Sur les cinq autres personnes, trois vont faire objet d’une ordonnance pénale pour un ou deux vols chacun. Deux autres personnes ont été libérées sans poursuite, “faute de preuve suffisante de leur implication”.
Si la procédure concernait des faits de vols, les perquisitions ont permis d’ouvrir “des procédures distinctes", pour trafic de stupéfiant, blanchiment, infraction au droit de l’environnement et détention illicite d’armes.