Ce vendredi soir 2 février, des rochers de 6 mètres de hauteur sont tombés d'une falaise avant de s'écraser sur la route départementale 76 du village d'Excideuil, près de Périgueux. Une femme de 89 a été évacuée. Une déviation de la circulation a été mise en place.
Certains ont cru à un tremblement de terre. L'éboulement s'est produit après 19 heures ce vendredi soir 2 février. Pas mois de 2000 m3 de gravats sont tombés sur la route départementale 76, formant une impressionnante barrière rocheuse de 6 mètres de hauteur. Le phénomène est inhabituel dans cette partie de la Dordogne.
Aucun blessé n'est à déplorer. Une femme de 89 ans, résidant proche de l'éboulement, a dû être relogée. Douze maisons se sont retrouvées privées d'eau potable, une ligne Enedis a été endommagée sans occasionner de coupure d'électricité pour les usagers.
La mairie d'Excideuil déconseille d'emprunter le secteur. La route départementale 76 est temporairement fermée. Des déviations ont été mises en place par les services du département..
"Ça a fait comme un tremblement de terre"
Des témoins ont immortalisé ce phénomène. Une femme raconte avoir ressenti la terre trembler, alors qu'elle rendait visite à son fils et son ancien compagnon, domiciliés à quelques mètres de l'éboulement. "On a pensé à beaucoup de choses sur le coup. À un camion qui aurait percuté une maison. Mais on n’a pas imaginé que ça aurait pu être la falaise qui venait de s’écrouler", relate Marie-Christine.
Après quelques minutes, mon ex-mari a ouvert sa fenêtre et s’est mis à crier : "les rochers sont tombés, les rochers sont tombés". Mon fils et moi même étions stupéfaits de l’entendre. Nous sommes vite sortis et nous n’en revenions pas de voir tout ces immenses blocs sur la route.
Marie-ChristineTémoin de l'éboulement
Un voisin des lieux qui souhaite rester anonyme confirme. " Ça a fait comme un tremblement de terre fugace. Puis plus un bruit". Il regrette un manque d'anticipation et s'inquiète d'une nouvelle chute de rochers. "La dangerosité avait été signalée par les habitants, un élu était venu il y a trois semaines. On ne sait pas si c’est au propriétaire du terrain ou à la collectivité d’agir mais quelque chose aurait dû être fait. Un autre bloc est menaçant".