Marguerite Ébérentz a été chef de bureau des cartes d'identité de la Préfecture de Dordogne pendant la guerre. Elle a permis à de nombreuses familles juives d'échapper à un sort funeste en leur délivrant de faux papiers et fut déportée

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C'est une page de l'histoire que salue la préfecture de Dordogne. Lors d'une cérémonie officielle ce lundi elle a donné le nom de Marguerite Ébérentz à son hall d'accueil, en présence de la petite-nièce de Marguerite Ébérentz , Marie Caresmel et de Colombe Schneck écrivaine auteur du livre "Les guerres de mon père" qui relate en partie le travail de résistante de Marguerite Ébérentz ​​​​​​.

Dans ce livre, Colombe Schneck raconte comment son père fut sauvé grâce aux papiers délivrés par Marguerite Ébérentz ​​​​.

Née le 16 décembre 1895 à Bar-le-Duc, Marguerite Ébérentz a travaillé à la préfecture de Périgueux à partir de l'année 1940. Elle y occupait un poste stratégique en ce temps de guerre : chef de service du bureau des cartes d'identité.
Un poste qui l'incite à répondre aux sollicitations de la résistance le 1er novembre 1942. Elle rejoint le réseau Andalousie et pendant des mois rédigera de fausses pièces d'identité au profit de plusieurs familles juives.

Dénoncée le 18 février 1944 et arrêtée par les Allemands, son dévouement lui vaudra d'être internée à la prison de Limoges en 1944.

Transférée au fort de Romainville elle sera déportée en Allemagne en mai 1944 puis internée au camp de Ravensbrück. Elle sera ensuite expédiée au camp de concentration d’Oranienbourg puis à celui de Sachsenhausen. Elle sera libérée le 20 avril 1945 et pourra regagner la France le 21 mai 1945. 

Elle consacrera le reste de sa vie à oeuvrer pour la réconciliation entre le peuple allemand et le peuple français avant de décéder le 30 décembre 1973, à Périgueux.

Une vie exemplaire qui lui vaudra d'être décorée de la légion d'honneur et d'avoir une rue de Périgueux qui porte son nom.
 
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