Psychologue à Carsac-Aillac, Sébastien Peytavie a été désigné candidat du mouvement Génération.s pour les prochaines élections européennes.
Après avoir voté François Hollande en 2012, Sébastien Peytavie s'est tourné vers Benoît Hamon aux dernières élections présidentielles. Séduit par le programme du candidat déçu, le sarladais décide de rejoindre son mouvement, Génération.s. Très vite, il en devient le référent à Sarlat, puis pour l'ensemble du département.
En juillet dernier, lors de la convention nationale de Génération.s à Grenoble, la député européenne Isabelle Thomas lui demande s'il souhaite se porter candidat pour les prochaines élections européennes. À 36 ans, ce novice en politique se sent, dans un premier temps, illégitime. Puis, l'idée fait son chemin : "On a tous, à notre échelle, la possibilité d'agir, mais il est évident que la politique peut élargir l'impact de nos actions ! Ce qui est terrible, c'est qu'on puisse ne pas se sentir légitime en tant que citoyen à pouvoir défendre nos idées."
Face au nationalisme et au libéralisme, Sébastien Peytavie porte à travers Génération.s un projet "qui montre qu'une autre Europe est possible" explique-t-il. "L'idée forte de notre programme, c'est le New Deal Vert. Avec un budget conséquent de 500 000 milliards d'euros chaque année, nous allons investir pour l'économie verte. C'est quelque chose de très fort qu'il faut financer."
Sébastien Peytavie a été choisi parmi 1000 candidats citoyens, pour représenter Génération.s aux élections européennes du 26 mai prochain. C'est d'ailleurs le seul périgourdin à figurer sur la liste du mouvement. Au total, 15 hommes et 15 femmes ont été désignés candidats pour les européennes, sous l'étiquette du mouvement fondé par Benoît Hamon.