Une trentaine d'urgentistes du département ont fait le siège de l'ARS ce matin à Périgueux, avant qu'une délégation soit reçue. Les revendications portent toujours sur le manque de moyens et d'attention dont souffre ce service public vital.
Bergerac, Sarlat, Périgueux, le mouvement de mécontentement (et d'épuisement) des services d'urgence a gagné la Dordogne depuis plusieurs jours déjà.
A Bergerac, on entame la deuxième semaine de grève "invisible". Pas le droit de stopper complètement l'activité, forcément. Mais ici comme à Périgueux ou Bergerac les infirmières, les aides-soignants, le SMUR ont massivement répondu à l'appel à la grève national. Une adhésion inédite qui montre l'ampleur du malaise. En limite de rupture, les personnels attendent désespérément les recrutements d'infirmières DE ou d'aide-soignants qui manquent pour assurer correctement leur tâche.
Des prises en charge sécurisées, la fin des hospitalisation sur brancards, une augmentation de salaire pour tous les agents, et en filigrane une reconnaissance du travail vital effectué par ces services, voici ce qu'une délégation du collectif Inter-urgences est venu réclamer ce mardi matin à l’Agence Régionale de Santé de Périgueux.
Reste à savoir si l'ARS de Nouvelle-Aquitaine a une meilleure réponse à apporter que celle du gouvernement...