Le 1er marché de gros aux truffes s'est tenu hier à Sarlat, où 16 kg de truffes ont été négociés. De la qualité mais pas de quantité. le manque de productivité est du à un été sec et chaud.
Organisé par le Groupement des Trufficulteurs du Périgord Noir, le marché au gros de Sarlat est ouvert aux professionnels, entreprises de l'agroalimentaire, commerçants et restaurateurs, il se tient tous les mercredis après-midi à partir de 14h30 de décembre à la mi-mars.
Pour ce premier marché de la saison, les 10 producteurs présents ont négociés 16 kg à 500 euros en moyenne. Les truffes étaient belles, mais pas tout à fait mûres, de la qualité mais pas de quantité, il a manqué de pluie cet été. L'année dernière 278 kg ont été vendus sur le marché de Sarlat.
Une étude confirme le lien entre sécheresse et déclin de la truffe noire
Selon une étude parue mardi dans Nature Climate Change, confirme les observations des trufficulteurs. "les productions de truffes méditerranéennes, naturelles ou cultivées, dépendent des variations du climat estival, l'humidité et le froid favorisant la formation du corps du champignon"."Une pluviométrie au-dessus de la moyenne combinée à des températures relativement basses entre juin et août, non seulement favorise la croissance des chênes, mais stimule aussi l'éclosion de truffes de novembre à février", écrivent les chercheurs.
"Des étés secs et chauds, en revanche, affectent négativement la productivité et le fonctionnement des écosystèmes de la forêt méditerranéenne", poursuivent-ils. Les trufficulteurs avaient déjà observé des variations de récolte pour les années très sèches, comme en France en 2009/2010, lorsque la production avait chuté à 25 tonnes contre 40 à 50 tonnes en année normale et de l'ordre de 200 à 300 tonnes dans les années 1960.