Les éleveurs de volaille en état d'alerte

Confrontés à un nouveau virus propagé par les oiseaux migrateurs, les éleveurs sont appelés à respecter scrupuleusement les mesures de bio sécurité. Seule façon d'éviter une propagation de la maladie et d'éviter une nouvelle crise.

En Nouvelle-Aquitaine, seul le département du Lot-et-Garonne est touché par le virus H5N8. Un élevage ayant reçu des bêtes malades provenant du Tarn, elles-même ayant été contaminées par des oiseaux migrateurs.

2000 canards ont dû être abattus dans ce département et 24 communes placées sous surveillance.

Dans cette zone jugée à risque, les bêtes doivent être confinées et leur transport est interdit. Les services vétérinaires peuvent toutefois autoriser les sorties après une série de tests sanguins.

Des mesures contraignantes, mais nécessaires, encouragées par l'interprofession. "Appliquer la biosécurité doit nous permettre d'éviter de retomber dans l'écueil dans lequel nous étions tombés, à savoir la présence d'un virus tous azimut dans nos élevages" argumente Christophe Barrailh, le président du Comité Interprofessionnel des palmipèdes à foie gras. 

"La difficulté maintenant c'est de conserver cette rigueur sanitaire qui doit limiter le risque, le risque zéro n'existant pas" ajoute t-il reconnaissant qu'"on ne sera pas à l'abri d'avoir des foyers résurgeants ponctuellement". "Mais le mieux-disant sanitaire sera aussi un facteur d'amélioration économique de nos exploitations" assure t-il.

Ecoutez Patricia Willaert (Préfet du Lot-et-Garonne) :

Confrontés à un nouveau virus propagé par les oiseaux migrateurs, les éleveurs sont appelés à respecter scrupuleusement les mesures de bio sécurité. Seule façon d'éviter une propagation de la maladie et d'éviter une nouvelle crise.


Ecoutez Christophe Barrailh, le président du CIFOG :

Christophe Barrailh, le président du Comité interprofessionnel des palmidèdes à foie gras, appelle les éleveurs à un respect scrupuleux des mesures biosanitaires, seul moyen de stopper le virus. Ecoutez le

Un an après la 1ere crise

Il y a un an (quasiment jour pour jour), un cas de grippe aviaire H5 N1 était détecté en Dordogne. S'en suivait une crise majeure avec un vide sanitaire obligatoire et inédit  dans les élevages du Grand Sud Ouest. Un an après (et alors que  ce nouveau virus apparaît), comment la filière canard a-t-elle  traversé la crise dans les Landes, premier producteur de palpimède en France.

Regardez le dossier signé Ludivine Tachon, Sébastien Delalot dans lequel interviennent Serge Dupouy (Eleveur La ferme Tauzia), Christophe Barrailh (Président du CIFOG) et Jean-Baptiste Gaüzère (Gérant Dubernet) :
Il y a un an (quasiment jour pour jour), un cas de grippe aviaire H5 N1 était détecté en Dordogne. S'en suivait une crise majeure avec un vide sanitaire obligatoire et inédit dans les élevages du Grand Sud Ouest. Un an après (et alors que ce nouveau virus apparaît), comment la filière canard a-t-elle traversé la crise dans les landes, premier producteur de palpimède en France.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité