Elles se seraient écoulées de la partie arrière du cargo espagnol, celle échouée plage de la Barre. Le sous-préfet de Bayonne a fait état d'"une dispersion forte cette nuit", en raison de la houle, "puis une dilution", ce qui, selon lui, ne devrait pas entraîner de pollution directe des plages.
Le carburant stocké dans cette partie du navire est en effet "plus léger que l'eau", "flotte et s'étend à la surface en des milliers de micro-gouttelettes qui se diluent dans l'eau", a précisé Jean-Luc Antoine, de la cellule technique du Centre d'expertises pratiques de lutte antipollution (Ceppol) de la Marine nationale.
Quant à l'avant de l'épave, échoué plage des cavaliers, les experts de la société d'assurances du cargo, épaulés par des pompiers et accompagnés notamment de membres du Ceppol, ont pu y accéder ce jeudi après-midi à marée basse. Ils devaient vérifier si les quelque 70 tonnes de carburant stockées dans cette partie de l'épave s'y trouvent toujours et le cas échéant pour étudier les moyens de pompage possibles.
Selon le maire d'Anglet, bonne nouvelle le pompage sera possible.
Bonne nouvelle. Selon les experts les cuves de la proue sont intactes et vont pouvoir être pompées. #Anglet #cargoéchoué
— Jean Espilondo (@JeanEspilondo) 6 Février 2014
Une société néerlandaise, mandatée par l'assureur de l'armateur et spécialisée dans la prise en charge de bateaux en grande difficulté, serait chargée de l'opération.
"L'aspiration" du gazole et "le démantèlement de l'épave peuvent aller très vite" ou prendre aussi plus de temps "jusqu'à trois semaines", en fonction des conditions climatiques, a précisé de son côté le capitaine de vaisseau Jean-Bernard Cerutti, directeur du Ceppol.
Le premier niveau du plan Polmar, qui permet la mobilisation de moyens en mer et sur terre, reste activé, a précisé le sous-préfet, qui a indiqué que l'Agence régionale de santé (ARS) avait effectué des prélèvements d'eau pour des analyses. Les résultats devraient être connus "sous 24 heures".