A l'annonce du déconfinement, les comités du tourisme de nos trois départements ont misé sur les atouts du Limousin pour attirer les touristes à la recherche de grands espaces. L'opération séduction porte ses fruits.
Dans la Creuse, le comité départemental du tourisme a relancé une ancienne campagne de promotion, tout-à-fait de circonstance. "Vos vacances au calme" vante les grands espaces et la faible densité du territoire.
Et le message semble avoir été entendu.
Les juilletistes en force
La suppression de la barrière des 100 kilomètres annoncée le 2 juin a libéré les vacanciers français qui ont plébiscité les campagnes pour leur été.Les gîtes de France en ont profité pour lancer leur slogan "Cet été, restons en France". Et le Limousin en sort gagnant.
Tout laisse à penser que le mois de juillet et août seront pleins au point de vue touristique.
George Gouny est trésorier des gîtes de France dans la Creuse, et déjà, il se réjouit de la saison à venir. Les réservations présagent d'un été fructueux.
A ce jour, le taux d'occupation des gîtes dans la Creuse a augmenté de 60% en juillet par rapport à l'année dernière. En nombre de contrats signés, le chiffre est encore plus impressionnant :+70%. C'est-à-dire que l'on est passé de 180 à 306 contrats. Et ça peut encore évoluer.
Vacances en famille
Dans la Corrèze également, le nombre de contrats signés est en très nette augmentation : +68% pour le mois de juillet.
Les vacanciers s'engagent pour des séjours plus longs que les années précédentes. Ils cherchent des locations pour 5 ou 6 personnes. On sent qu'ils veulent se retrouver en famille.
Même constat chez cette heureuse propriétaire de gîtes de luxe à Glénic dans la Creuse.
Ce sont essentiellement des familles avec des enfants qui viennent pour la nature, le calme et la piscine.
La Haute-Vienne aussi
La Haute-Vienne n'est pas en reste. Loin de là. Le département affiche lui aussi de très bons taux d'occupation de ses gîtes. On atteint les 70%. Avec un pic de 85% pour la période du 1er au 15 août.
Et les réservations ne sont pas finies. Il y a encore de la place pour les retardataires, ou pour ceux qui n'auraient pas leurs dates de vacances, reportées en raison de la crise sanitaire que nous venons de traverser.
Mais la grande gagnante de cette année si particulière reste certainement l'arrière saison. Les séjours annulés du printemps pour cause de Covid-19 ont été reportés en septembre et octobre. Les réservations pour ces deux mois atteignent des records. Pour la Creuse, elles enregistrent déjà une hausse de 50% en septembre.