La présidente de la commission d’enquête parlementaire et citoyenne, la députée LFI du Val-de-Marne, Mathilde Panot, est venue sur le plateau de Millevaches. Une proposition de loi visant à mieux encadrer les pratiques sylvicoles devrait bientôt voir le jour.
Réunions avec la population et les professionnels concernés du plateau de Millevaches, visite sur le terrain, ou plutôt, dans le massif forestier…
Mathilde Panot, présidente de la commission d'enquête parlementaire et citoyenne sur la forêt, députée LFI du Val de Marne, vient de passer deux jours entre Corrèze et Haute-Vienne.
Une visite dans le cadre d’une enquête devant déboucher sur une proposition de loi, visant à mieux encadrer les pratiques sylvicoles.
Dans le viseur de la députée, notamment, les coupes rases, l'abattage de la totalité des arbres d'une parcelle, un « non-sens environnemental » selon elle.
On sait que si l’on fait un même modèle que dans l’agriculture pour les forêts, c'est-à-dire plantation d’une seule essence, alors que la France en compte 136, monoculture du coup, coupe rase et à nouveau plantation, on va arriver dans un modèle qui va très vite trouver ses limites. Martine Panot
Les professionnels ne sont eux pas forcément du même avis, disant que choix d’une unique essence et coupes rases sont parfois imposés par la réalité.
Mathilde Panot a toutefois assuré que rien ne serait décidé sans concertation avec les différents acteurs sylvicoles, et va poursuivre son tour de France des massifs forestiers avant de rendre ses propositions.