C'est par un communiqué de presse que Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, annonce qu’elle a demandé le lancement d'une enquête approfondie en liaison avec la fraude du constructeur Volkswagen.
J’ai saisi l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement pour obtenir tous les éléments d’information pertinents, permettant d’apprécier la nature de la fraude et les moyens mis en œuvre pour la détecter."
Ségolène Royal.
La ministre de l'Ecoligie a également demandé à l’UTAC (Union Technique de l’Automobile, du Motocycle et du Cycle), service technique désigné par l’État français auprès de la Commission européenne pour réaliser les essais d’homologation, de se rapprocher de l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement pour approfondir les mécanismes de fraude.
Ségolène Royal affirme aussi qu'elle a demandé aux constructeurs nationaux de s’assurer que de tels agissements n’ont pas eu cours en France.
Le constructeur allemand a admis mardi que 11 millions de ses véhicules dans le monde étaient équipés du logiciel de trucage aux tests antipollution découvert aux Etats-Unis. Après la révélation du scandale, les Etats-Unis ont ouvert une enquête pénale en plus d'une enquête de l'Agence fédérale de l'environnement (EPA) qui pourrait infliger une amende de 18 milliards de dollars à VW.
Des enquêtes sont également en cours en Allemagne et en Italie alors que la Corée du Sud a annoncé des tests.