L'Assemblée nationale a observé mardi une minute de silence avant le début des questions au gouvernement, après un bref hommage aux 43 victimes de la catastrophe routière de Puisseguin, accident le plus meurtrier depuis 1982 en France.
Dans le sillage de l'hommage national rendu dans la matinée à Petit-Palais-et-Cornemps en Gironde, l'un des villages les plus endeuillés, en présence du président de la République et du Premier ministre, le président de séance, Denis Baupin (écologiste), a exprimé "la compassion et les condoléances les plus sincères de la représentation nationale".
Au nom de tous les députés, il a aussi adressé aux blessés des "voeux de prompt rétablissement".
Manuel Valls, qui s'est associé à cet hommage de l'Assemblée "au nom du gouvernement", a déclaré que la cérémonie de la matinée -à laquelle assistaient aussi de nombreux élus et les maires qui, "courageusement, sont auprès des familles des victimes"-, était "émouvante" et que "c'est toute la nation qui était rassemblée en solidarité", à travers la présence du chef de l'Etat.
Après avoir précisé qu'il avait rencontré les blessés, avec François Hollande et la ministre de la Santé Marisol Touraine, le Premier ministre a souligné que le "devoir" du gouvernement était désormais de "faire en sorte que l'enquête puisse établir toute la vérité pour comprendre ce qui s'est passé, et en tirer toutes les conséquences".
A l'invitation du président de séance, les députés et les membres du gouvernement ont ensuite observé une minute de silence. Au Sénat, une minute de silence a également été observée.