Pom-pom girls, mais aussi garçons...Issus d'une quinzaine de club en France, les "cheerleaders" sont tous venus s'entrainer à Arcachon pour ce premier camp d'été Français.
Dans la salle d'entraînement, pas de pompom aux mains des "cheerleaders", mais des figures de gymnastiques toutes plus difficiles les unes que les autres. Pour Cynthia Bouvier, formatrice fédérale de cheerleading , il faut savoir se détacher du cliché.
Le cheerleading c'est un ensemble qui mêle des portés, de la gym au sol, des sauts, etc. On a une partie avec des pompoms, mais c'est plus rattaché à la danse.
Des lancés à trois mètres de haut
La discipline est mixte. Les garçons doivent assurer les portés, et le rattrapage des filles. Elles sont parfois lancées jusqu'à trois mètres de haut. Pour le cheerleader du club de Lormont, Jordan, c'est important que les hommes arrivent de plus en plus dans ce sport.
J'ai commencé il y a deux ans et je pensais pas trouver de garçons, au final on était déjà cinq dans l'équipe.
Et ça augmente puisque dans la salle ce jour-là, ils étaient une vingtaine.
Un sport encore méconnu
La pratique existe en France depuis 14 ans déjà, mais elle commence à être mise en valeur depuis un an et demi environ par la Fédération de football américain de laquelle elle dépend. D'où la création de ce premier camp d'été encadré par une dizaine de formateurs, dont plusieurs internationaux pour élever le niveau. Selon Marion Crochet, organisatrice du camp mais aussi responsable nationale, les Français ont encore beaucoup à apprendre sur la discipline.Le niveau en Outre-Atlantique est tout simplement énorme. Nous on commence à avoir un niveau correct mais c'est vrai qu'on est encore loin.
La faute peut-être aux stéréotypes et à la méconnaissance de ce sport qui séduit pourtant près de 4,5 millions d'athlètes dans le monde, contre seulement 3 400 en France.