A l'invitation du mouvement Chasse, nature, pêche et traditions députés européens et élus régionaux LR - CPNT se sont rassemblés à Gujan-Mestras pour évoquer l'avenir de la pêche et de la conchyliculture en France.
Quel avenir pour la filière pêche ? Pour les pêcheurs, les contraintes et la réglementation de l'Europe, notamment les quotas de capture, restent un frein majeur à leur activité.
"Avant on allait en mer pour pêcher. Aujourd'hui, on devrait réfléchir et savoir à l'avance ce qu'on va pêcher avant de partir", déplore David Lamourous, le président comité départemental des pêches et élevages marins.
Ce vendredi, à l'initiative du mouvement CPNT se tient une table ronde sur l'avenir de la conchyliculture et la pêche professionnelle. Un rassemblement réunissant élus européens et locaux, tous étiquetés LR et Chasse, pêche nature et traditions.
Préserver la ressource
"Le parlement européen travaille à la pérennisation de la pêche en Europe tout en préservant la ressource", a assuré de son côté Alain Cadec.Invité du 12/13, le député européen LR et président de la commission de la pêche est l'un des trois députés européens présents (avec Michèle Alliot Marie et Franck Proust) ce vendredi sur le bassin pour assister à la table ronde.
Il a notamment été interrogé sur avenir des pêcheurs locaux, alors que nombre d'entre eux se plaignent que les quotas imposés par la réglementation ne sont pas respectés par le secteur de la pêche industrielle.
Une affirmation contestée par le député européen qui a rappelé la présence de contrôles afin de surveiller le respect des contraintes fixées par l'Europe. "Nous sommes très attentifs à ce que les pêcheurs pêchent, mais aussi à ce qu'ils continuent leur activité, ce qui est très important pour nos régions, et le littoral français".Nous sommes très attentifs
Le Brexit, est un autre motif d'inquiétude. Sortis de l'Union européenne et de ses contraintes, les pêcheurs anglais constituent une concurrence sérieuse pour les artisans français, habitués à pêcher dans la Manche.
"C'est un dossier extrêmement sensible, a reconnu Alain Cadec. Il faut pouvoir maintenir l'accès aux eaux britanniques aux navires européens. Soixante pour cent des apports en criée en France viennent des eaux britanniques.
Voir l'interview d'Alain Cadec