VIDÉO. Voile : les "18 heures d'Arcachon", une régate pour partager le plaisir de la navigation

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Ces 8 et 9 juillet, près d'une centaine de bateaux s'élançaient sur le Bassin d'Arcachon pour 18 heures de régate de jour et de nuit. L'occasion de partager sans réelle concurrence le plaisir de la voile en famille et entre amis. ©France 3 Aquitaine

Près de 300 navigateurs amateurs ou confirmés, à bord de 90 voiliers, ont pris le départ, ce 8 juillet, de la Jetée Thiers pour les 18 heures à la voile d'Arcachon. Organisée depuis 1969 par le Cercle de Voile, cette régate festive, intergénérationnelle comprend quelques heures de navigation nocturne.

C'est un rendez-vous incontournable sur le Bassin d'Arcachon. Les amis, les familles s'y retrouvent pour tirer des bords et s'adonner à la compétition sur l'eau. Monocoques ou traditionnels, durant deux jours, les embarcations de tout poil sont de sortie.

Certains ont été taillés pour la course et d'autres rappellent le patrimoine local comme ce bac à voiles. "C'est un bateau de travail de la fin du 19ᵉ qui partait alimenter le Cap Ferret", explique l'un des membres de l'équipage. "Il partait de Gujan. Il partait avec la marée et revenait avec la marée".

Ce samedi 8 juillet à 15 heures, ils sont donc près d'une centaine à prendre le départ. Le temps est au beau fixe et le vent est là. Mousses et capitaines du jour sont motivés. Les sourires et l'esprit festif ne masquent pas leur envie d'en découdre et, pourquoi pas, d'entrer en lutte avec de grands noms de la course au large tels qu'Yves Parlier, Yannick Bestaven, Arnaud Boissières ou Jean-Marie Dauris...

Une ambiance festive

Eric Limouzin est le commissaire de la course et le président du cercle de voile d'Arcachon. "L'objectif, c'est de faire naviguer le maximum de gens. Donc, vous avez des régatiers à l'année très pointus et des coureurs qui font une régate dans l'année et qui se régalent parce qu'il y a une bonne ambiance".

La seule obligation est d'avoir une cabine et au moins deux équipiers. Les natifs ou habitués du bassin sont peut-être avantagés, car ils connaissent sans doute mieux les courants, les zones sous le vent. Mais, c'est avant tout la bonne humeur et le plaisir de la voile ainsi que la transmission qui sont mis en avant.

À 16 ans, Simon s'est lancé pour la première fois à bord du 590, un bateau moderne emblématique du bassin. Ce dimanche matin, il dit avoir bien passé sa toute première nuit de navigation... 

Et ici, il n'y a pas de ligne d'arrivée. La régate prend fin 18 heures après le départ...

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