Assistants médicaux : "prendre la tension fait partie de mon travail" juge une médecin en zone rurale en Gironde

En présentant sa réforme du système de Santé, ce mardi 18 septembre, Emmanuel Macron a annoncé la création de 4 000 postes d'"assistants médicaux". Leur travail sera décharger les médecins des tâches administratives, mais aussi de quelques examens préliminaires de la consultation. 

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Médecin généraliste installée depuis 12 ans à Bazas, Anne Darouy-Croizet reçoit 35 personnes chaque jour dans son cabinet, soit un patient toutes les 15 minutes en moyenne. 

Comment réagit-elle à l'annonce de la création de 4 000 postes d'assistants médicaux présentée par Emmanuel Macron ce mardi ? "Prendre la tension, tous ces actes là, font partie de notre activité. Moi j'en ai besoin pour le contact, pour discuter avec les patients. Par contre, pour les tâches administratives, ça oui" juge-t-elle.

La secrétaire du cabinet qu'elle partage avec un confrère est déjà très occupée, car le cabinet médical rassemble au total plus de 5 000 patients. 
 


Pour lutter contre les déserts médicaux, le gouvernement veut déployer 400 médecins détachés des hôpitaux dans les secteurs les plus critiques. Là non plus, la généraliste n'est pas emballée : "s'ils restent 4/5 ans et qu'après ils repartent..."

"Il faut réformer le système de santé de manière plus globale"
estime Anne Darouy-Croizet, qui plaide pour la création de pôles de santé avec des médecins payés par l'Etat. 

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