Les analyses d'IFREMER permettent de reprendre la vente et la consommation d'une partie des huîtres produites dans le Bassin d'Arcachon.
Au lendemain de la bonne nouvelle apportée par le ministre de l'Agriculture, des aides pour affronter les difficultés financières de la crise, la situation s'améliore sur le plan sanitaire pour leur production.
La préfecture de la Gironde a levé partiellement l'interdiction qui pesait depuis la mi-mai sur la consommation d'huîtres et coquillages du bassin d'Arcachon, en raison d'une contamination saisonnière par une algue, qui peut être à l'origine de troubles gastriques, a-t-elle annoncé jeudi.
"Les résultats des analyses effectuées cette semaine par le réseau de surveillance de l’IFREMER ont révélé une diminution de la contamination par les toxines lipophyles des coquillages en provenance du bassin d’Arcachon et la bonne qualité sanitaire de ces coquillages." indique la préfecture jeudi 4 juin en fin de journée.
Ce n'est qu'une levée partielle car la contamination des coquillages en provenance du banc d’Arguin et des passes reste confirmée malgré une nette diminution des taux. Il faudra donc attendre des analyses prouvant un retour à une bonne qualité sanitaire avant de lever ce dernier frein à la vente et consommation. Et en attendant, "seuls les professionnels ayant adhéré au protocole de fonctionnement en circuit fermé et ayant reçu l'autorisation des services de l'État, peuvent mettre sur le marché des huîtres issues des zones de production du banc d'Arguin et mises en stockage protégé dans leur établissement", souligne la préfecture.
Mercredi 3 juin, le feu vert a égédonné pour les palourdes, de même provenance.
La contamination est due à des toxines liées à une micro-algue ingérée par les coquillages : un phénomène naturel, en partie saisonnier, associé notamment à un réchauffement rapide de l'eau. Au fil des ans, certains ostréiculteurs ont constitué des "stocks protégés" d'huîtres dans des parcs où les eaux sont saines afin de maintenir une petite activité pendant les semaines d'interdiction.