Bordeaux : Jean-Luc Mélenchon alerte sur le "coup d'Etat social" que préparerait Fillon

Jean-Luc Mélenchon, candidat à l'élection présidentielle pour La France insoumise, s'est livré mardi soir à Bordeaux à une attaque en règle du candidat de la droite, François Fillon, qui prépare un " coup d'Etat social ", une " guerre sociale éclair ".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Sa politique, c'est un coup d'Etat social


a affirmé le co-fondateur du Parti de gauche dans un meeting à Bordeaux, où il a concentré une grande partie d'une intervention d'1H45 sur le programme de François Fillon, tenant, selon lui, à la fois " du libéralisme économique le plus absolu et du conservatisme intellectuel et moral le plus total ".

Le théâtre de 1.100 places étant comble, environ 600 personnes ont dû rester dans la rue suivant son discours via haut-parleurs.

Jean-Luc Mélenchon s'est attardé sur la " Blitzkrieg " (" guerre-éclair "), via ordonnances, vote bloqué, 49.3, pour changer le " climat de l'économie, le climat du travail " qu'a promis François Fillon pour ses premiers mois s'il est élu président, lors d'une rencontre en mars avec des patrons, au cercle de réflexion libéral Fondation Concorde. Rencontre dont des extraits ont été diffusés au meeting.

" Contre qui compte-t-il faire une guerre-éclair? Puisqu'il compte faire la guerre? C'est une guerre sociale qu'il prépare et il l'a dit! ", a lancé Jean-Luc Mélenchon.

" Quand vous défaites toutes les lois et que vous le faites passer en force, et que vous vous en vantez (...) +je vais passer en force, il n'y aura même pas de
pause pendant l'été+, c'est un coup d'Etat social! ".

Fin de la durée légale du travail, réforme de l'assurance-chômage, de la couverture santé, fin du CDI... le dirigeant de La France insoumise a passé en revue les mesures de François Fillon, tantôt les qualifiant de " recul jusqu'aux années 1900, avant les premières définitions de durée légale du travail ".
Tantôt les tournant en dérision, tel le focus de l'assurance-maladie sur la prise en charge des " affections graves et de longue durée ".

" Personne ne lui a expliqué que quand on est +un peu malade+ et qu'on peut se soigner, on ne devient pas +très malade+, mais que si on ne se soigne pas, on devient très malade? ", a-t-il ironisé.

Dans son long discours, Jean-Luc Mélenchon a à peine évoqué le chef de l'Etat et pas une fois le chef du gouvernement. Il est brièvement revenu sur la primaire à gauche, à laquelle maintes voix à gauche l'invitent à participer, pour mieux balayer cette hypothèse: " C'est pas la solution, cette histoire. La seule solution, c'est convaincre ", a-t-il dit. " Ne croyez pas que vous allez convaincre des millions de Français avec une combine (...) une vaine agitation qui va durer trois semaines, où des gens vont se jeter des noms d'oiseaux et regarder dans les sondages qui a la plus grande chance d'être le moindre mal ".
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information