5e jour de grève au bloc opératoire du CHU de Pellegrin à Bordeaux

Depuis lundi l'ensemble du personnel attaché au bloc opératoire des urgences du CHU Pellegrin est en grève illimitée. Il réclame la prime promise par le gouvernement. Et dénonce des conditions de travail qui ne ne sont plus supportables.  

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Les revendications sont toujours les mêmes depuis des mois, les personnels sont au bord de l'épuisement et là ils ont décidé de frapper fort : une grève illimitée destinée à faire réagir au plus vite la direction.  

La goutte d'eau, c'est cette prime promise par le gouvernement durant l'été mais qui n'a pas été atribuée à tout le monde.

Où est la prime ?


"Il y a une prime de 100 euros allouée au personnel qui travaille aux urgences mais à l'heure actuelle, au CHU de Bordeaux, cette prime n'a pas été allouée à tous les personnels des urgences et notamment pas à ceux qui travaillent au bloc" nous explique Sébastien Carrec, du syndicat Sud Santé.

La direction dit pour sa part être ouverte au dialogue sur ce point et attendre un arbitrage du gouvernement.

"Nous attendons des précisions sur ce texte la semaine prochaine et nous ferons tout pour régler cette prime le plus rapidement possible" assure le directeur du CHU de Pellegrin Michel Baron.
 

Conditions de travail trop difficiles


Reste que le problème de la prime est loin d'être le seul à alimenter le malaise du personnel hospitalier.

Selon Sud Santé nombre de médecins urgentistes comptent quitter le service. Une quinzaine auraient décidé de rejoindre le privé.

Guilluame Valdenaire est l'un d'entre eux.

Il a prévu de donner sa démission début décembre. "Trop de pénibilité" avoue ce quadragénaire. Il affirme devoir assurer régulièrement deux nuits de garde par semaine et un week-end sur deux si ce n'est plus.

"A titre personnel, j'ai besoin de passer un peu plus de temps avec ma famille" explique t-il, ajoutant qu'il devient de plus en plus difficile de "gérer l'hospitalisation des personnes qui arrivent aux urgences".

Les moyens humains manquent, les salaires ne sont pas assez élevés, les congés d'été sont refusés, la surcharge de travail est trop lourde... 

"Toutes les directions de sites ne cessent de mettre en avant la difficulté à recruter (...) mais elles ne font aucun effort pour rendre le CHU attractif" dénonce Sud Santé. 

Dans le reportage qui suit, nos reporters sont allés à la rencontre des grévistes et de la direction du CHU de Pellegrin :
 


 
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