Le confinement n'arrange rien à l'affaire. La saison des pollens est en avance et, même chez soi, acariens, moisissures et animaux domestiques amplifient les phénomènes allergiques chez les personnes sensibles. A ne pas confondre avec le virus du covid-19 qui nous mobilise en ce moment...
Certains sont en télétravail et se sentiraient presque à l'abri des tracas allergiques du printemps. Pourtant ce n'est pas le cas. Comme cette jeune femme allergique aux pollens d'arbres et aux graminés qui enchaîne rhinites, nez qui coule, éternuements et gorge irritée...
Mais la période de confinement amplifie le phénomène car ces réactions se combinent à d'autres substances de nos intérieurs comme notamment les acariens, les moisissures ou encore les poils du chat (et surtout sa salive).
Ne pas arrêter son traitement
Pour cela les spécialistes recommandent aux allergiques de ne pas stopper leur traitement mais de ne pas non plus se rendre, par exemple, au CHU mais pratiquer les téléconsultations. Aussi pour faire la part des choses entre ces symptômes et éventuellement des gènes respiratoires qui pourraient être imputées au coronavirus...Une carte non mise à jour pour cause de covid-19
Sur le site Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (R.N.S.A.), la carte est mise à jour ce 27 marsPourtant, le site indique que:
En raison du Covid-19, de nombreux sites de mesures des pollens et moisissures sont à l'arrêt en France.
Cette carte est donc "une estimation basée sur les données des sites qui fonctionnent, les observations phénologiques, les retours cliniques de nos médecins sentinelles, les prévisions météorologiques, et bien sûr, notre expertise".
On imputera donc ces réactions allergiques ces jour-ci :
- aux pollens de bouleau surtout dans le Nod de la France (au dessu d'une ligne Bordeau-Grenoble)
- de frêne
- dans le sud ce seront plutôt les pollens de cyprès et platanes