Deux rassemblements étaient prévus ce samedi à Bordeaux contre les violences policières, la précarité et les licenciements. Au final, seuls quelques centaines de manifestants ont bravé la pluie pour défiler dans les rues de Bordeaux.
Les images de la place Pey Berland noire de monde semblent bien loin. Elles ne remontent pourtant qu'à la semaine dernière. Plus de 10 000 personnes défilaient alors dans les rues de Bordeaux contre les violences policières et le projet de loi Sécurité globale.
Ce samedi 5 novembre, sous une pluie froide et battante, les manifestants sont bien moins nombreux. Un premier rassemblement était prévu place de la Bourse à 14 heures. Une centaine de personnes, dont de nombreux Gilets jaunes, se sont réunies.
#Bordeaux Le rassemblement contre la #LoiSecuriteGlobale prévu à 14h place de la Bourse n’a pas pris.
— France3 Aquitaine (@F3Aquitaine) December 5, 2020
Seuls quelques dizaines de manifestants ont bravé la pluie (? @NeuvilleMarie) pic.twitter.com/JelZraWF6q
Un deuxième appel à manifester était lancé pour ce même jour par la CGT, la LDH et plusieurs organisations syndicales. Un rassemblement contre les licenciements, le chômage et la précarité. Le cortège, d'environ 200 personnes, s'était donné rendez-vous à 15 heures la place de la Victoire.
Ils ont été rejoints par le premier groupe, parti de la place de la Bourse. Le cortège s'est ensuite progressivement étoffé, atteingnant près d'un millier de participants. Les syndicats ont ordonné la dispersion vers 16h 30, sans que des heurts avec les policiers, présents en nombre, ne soient constatés.
#Bordeaux une deuxième manifestation, organisée par les syndicats, doit partir à 15 h de la place de la Victoire. (? Sylvie Tuscq-Mounet) pic.twitter.com/D1sj9A9OOi
— France3 Aquitaine (@F3Aquitaine) December 5, 2020
Des rues interdites aux manifestants
Les manifestants ne pouvaient pas défiler dans l'hyper-centre. Fabienne Buccio, préfète de la Nouvelle-Aquitaine a pris un arrêté interdisant l'accès des artères les plus commerçantes aux manifestants. Etaient notammment interdits aux manifestants le cours Victor Hugo, la place Gambetta, les allées de Tourny, le cours d'Albret ou encore les places des Quinconces et de la République