Samedi, c'est jour de manifestation. Entre 400 et 500 personnes ont défilé à Bordeaux mais pas toujours pour les mêmes causes : la libération d'un leader kurde, contre l'islamophobie, contre la loi de sécurité globale, mais pas seulement.
Sans doute, dans ce cortège hétéroclite les plus présents étaient les Kurdes, le groupe de soutien à Abdullah Ocalan (et pour demander sa libération), suivi du CLAP 33 contre les violences policières mais aussi, dans le cadre de la loi de sécurité globale et celle sur le séparatisme, différents groupes mobilisés "contre l'islamophobie", qui étaient d'ailleurs en tête de cortège.
On pouvait également retrouver ce samedi à Bordeaux quelques gilets jaunes, un groupe pour la paix en Palestine, en solidarité avec le peuple sahraoui et sa contre-manifestation pour le maintien des frontières du Royaume du Maroc (Place de la Victoire).
Aucun débordement n'est à déplorer. Il faut dire que les forces de l'ordre étaient discrètes mais très présentes aux abords du tracé des cortèges (pour les manifestations déclarées en préfecture).
La préfète de Gironde, Fabienne Buccio, avait pris un arrêté le 10 décembre pour interdire l'hyper centre de Bordeaux à toute manifestation. Et ce devrait être le cas pour les week-ends à venir, samedis et dimanches.