Un hélicoptère gris avec l'inscription "Armée de l'air" survole l'agglomération de Bordeaux depuis mardi 7 décembre dans le courant de l'après-midi et ce matin. Très proche des habitations d'après plusieurs témoignages d'internautes qui se demandent bien ce qu'il se passe au-dessus de leur tête.
C'est la question du jour "Quelqu'un sait-il pourquoi il y a plusieurs allers retours à basse altitude d'hélicoptère au dessus de Bordeaux depuis hier svp?"
Sur les réseaux, les internautes se demandent bien quel est cet appareil, un hélicoptère gris avec noté "Armée de l'air", qui survole Bordeaux et les villes alentours depuis mardi 7 décembre dans le courant de l'après-midi ? Sa présence intrigue.
Surprise des internautes
Parmi tous les commentaires et échanges depuis hier, il apparait que les internautes décrivent cet hélicoptère gris depuis mardi après-midi vers 14 heures, et encore ce matin depuis 9 heures. A plusieurs reprises, ils s'interrogent sur la proximité de l'appareil avec les habitations, très près au goût des internautes.Bon @bordeaux c’est quoi cet hélicoptère militaire qui tourne au-dessus de la ville en rase motte depuis hier ?
— Clément (@Centelm) December 9, 2020
Vol au-dessus des populations pour les protéger
Nous avons posé la question à la préfecture, la mairie, la gendarmerie des transports aériens à Mérignac etc... Personne n'était au courant.
Finalement, l'armée de l'air nous a éclairés.
Il s'agit d'un exercice de qualification d'équipage dont le but est la protection de la population. L'objectif est de préparer les équipes militaires à des interventions, si besoin, lors de grands événements à venir comme la coupe du monde de Rugby en 2023 ou encore les JO de 2024.
Pourquoi voler si bas, est-ce dangereux ?
Vous avez été nombreux à relever le survol à très basse altitude. Ce à quoi l'Armée répond par la voix de la capitiane Alice Bourgeoisat, chargée de communiquer pour l'Armée de l'air. "Il faut souvent faire des bulles de protection et donc les équipages d'hélicoptère ont besoin de survoler assez bas et s'approcher des lieux où il y a les événements. Et pour être à même, s'il y a un problème le jour J, de faire le nécessaire." explique le Capitaine Alice Bourgeoisat de l'Armée de l'air.L'appareil est un Fennec de la Base Aériene 106 de Mérignac qui faisait des rotations pour aller jusqu'au stade Chaban Delmas. "Un exercice comme ils en font tant d'autres" au sein de l'Armée de l'air.Au niveau de l'altitude, c'est toujours réalisé dans le respect des règles aéronautiques même si ça peut sembler très bas. Les pilotes savent très bien ce qu'il font. Il faut qu'ils soient capables de déposer des gens sur des toits donc il faut qu'ils puissent approcher assez prêts des bâtiments."