Bordeaux : nouvelle mobilisation des lycéens ce mardi

De nouveaux affrontements se sont produits ce mardi entre les lycéens et les forces de l'ordre. Les premiers avaient appelé à un rassemblement contre Parcours Sup place Stalingrad, à Bordeaux, avant de se disperser dans les rues adjacentes. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La colère des lycéens s'exprime à nouveau dans la rue ce mardi. Au lendemain d'une journée de mobilisation ponctuée par huit interpellations, les lycéens de Bordeaux sont revenus à la charge ce mardi. Rendez-vous était donné place Stalingrad à 8 heures ce mardi.



Environ 200 lycéens ont répondu à l'appel sur le pont de Pierre et la place Stalingrad,  pour la plupart des élèves des lycées François Mauriac et Tregey. Après le premier rassemblement sur la place, les élèves se sont dispersés dans les rues adjacentes. Des poubelles ont été incendiées devant le lycée François Mauriac. 
 

Flashball et fumigènes

Une trentaine de policiers sont également présents sur place. Ils essuient quelques jets de projectiles et tentent de disperser les élèves au moyen de flashball et de fumigènes. sans avoir recours aux gaz lacrymogènes pour l'instant.
 

Trois blessés et des interpellations

Deux lycéens de 14 et 15 ans ont été blessés sans gravité ce mardi matin sur le pont de pierre par des tirs de flashball, et un troisième, a été atteint au ied, à Pessac et un membre des forces de l'ordre a également été blessé légèrement.

Un lycéen a été interpellé à Stalingrad et deux à autres à Libourne.  
 

Des violences policières dénoncées par les enseignants

 Lundi, les enseignants du lycée François Mauriac avaient dénoncé les violences policières sur les élèves en marge de ces premières manifestations. " Nous avons vu des élèves chargés sans sommation, essuyé un usage intensif des gaz lacrymogènes, des coups de matraque et être visés, tout au moins, par des fusils flash-ball.", écrivaient-ils dans un communiqué commun.

Huit jeunes manifestants avaient alors été placés en garde-à-vue. 
 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information