L'interruption, puis la reprise des soins de Vincent Lambert, ce patient en état végétatif depuis 10 ans, a relancé le débat sur la fin de vie. Dans les établissements de soins, les décisions sont prises collégialement après recueil de l'avis du patient s'il a été exprimé.
Dans les services de soins palliatifs c'est toujours en équipe pluridisciplinaire que sont prises les décisions de poursuivre, limiter ou arrêter les soins pour chaque malade.
Et surtout, comme le rappelle le Docteur Bernard Paternostre du Service d'accompagnement soins palliatifs au CHU de Bordeaux :
essayer de savoir ce que la personne souhaitait, ou aurait souhaité...
La loi Leonetti évite l'acharnement thérapeuthique.
Il suffit de l'écrire. Seuls 13% des Français l'ont fait.
On appelle cela des "directives anticipées" ou "dernières volontés sur les soins en fin de vie".
Selon la Loi Léonetti, du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie :
Si le médecin constate qu'il ne peut soulager la souffrance d'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qu'en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d'abréger sa vie, il doit en informer le malade (...) , la personne de confiance (...), la famille ou, à défaut, un des proches. La procédure suivie est inscrite dans le dossier médical.
Patricia Mondon et Jean-Michel Litvine sont allés à la rencontre des professionnels santé sur ce sujet.
En savoir plus sur la loi sur la fin de vie, dite Leonetti.
En savoir plus sur les Directives anticipées : dernières volontés sur les soins en fin de vie