Des militantes du collectif #NousToutes ont participé samedi à un "die-in" pour dénoncer "les défaillances de l'Etat et du système juridique" dans la prise en charge des affaires de violences conjugales et de féminicides. Une action similaire était organisée à Bergerac, en Dordogne.
Des corps allongés sur le sol pour symboliser les femmes tombées sous les coups de leurs compagnons ou ex-compagnons. Une action symbolique devant le commissariat de Bordeaux cet après-midi, en hommage aux femmes victimes de féminicides.
Pour symboliser chacune des victimes depuis le début de l'année, des femmes se sont allongées les unes après les autres. Chacune d'elles portait une pancarte sur laquelle était inscrit le nom de la victime et son âge.
65% de ces femmes assassinées avaient pris contact avec la police ou la justice, mais les pouvoirs publics leur ont tourné le dos
Une augmentation des subventions allouées aux associations, une multiplication des structures l'hébergement d'urgence et une généralisation des dispositifs comme le téléphone grave danger sont aussi réclamés par #NousToutes.