Bruno Le Maire demande 20 millions d'euros à Ford au titre de la "réindustrialisation" du site de Blanquefort en Gironde

Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé dimanche avoir demandé 20 millions d'euros au constructeur automobile américain Ford pour "réindustrialiser" le site de l'usine de Blanquefort sur le point de fermer.

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"J'ai également demandé à Ford qu'il affecte 20 millions d'euros à la réindustrialisation du territoire. Ils se sont engagés à revenir vers nous en début de semaine", a indiqué le ministre dimanche dans un entretien au quotidien Le Parisien.

Samedi, la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher avait déjà déclaré que le gouvernement français était en mesure de peser sur Ford pour le pousser à investir "plusieurs millions" d'euros pour garantir la reconversion de son usine de Blanquefort.
 

Vendredi à Bordeaux, le président de la République Emmanuel Macron avait assuré que l'Etat allait "forcer" Ford à payer pour la revitalisation du site de l'usine.
 

850 emplois menacés 


L'usine, qui emploie 850 personnes, doit fermer à l'été après le récent refus par le constructeur automobile de la dernière offre du seul repreneur en lice, le strasbourgeois Punch Powerglide.

L'administration doit donner d'ici à lundi son avis officiel sur le plan social de Ford.

"Il faut que le plan social soit généreux et solide. Ford doit aussi prendre à sa charge la dépollution", a affirmé M. Le Maire.

Ford avait annoncé début 2018 son intention de se désengager de cette usine implantée en 1972 aux portes de la capitale girondine.

20 millions d'euros, c'est un minimum


Le député de Gironde Benoit Simian (LREM) réagit à cette annonce sur les réseaux sociaux. "Ford ne pourra pas quitter Blanquefort sur la pointe des pieds !" écrit-il sur twitter. 

"Le grand groupe américain devra participer financièrement à une opération de réindustrialisation du site ! 20 millions d'euros est un minimum, c'est tout juste le remboursement des subventions perçues", ajoute-t-il, à l'adresse du futur nouveau maire de Bordeaux Nicolas Florian, et du président de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset. 
 


 
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