Les chantiers navals de Bordeaux, qui comptent déjà 1 000 salariés, entendent bien recruter près de 150 personnes en 2018. L'entreprise, spécialisée dans la constructions de catamarans de luxe, est en période de forte croissance.
Ce sont des joujoux qui sont loin d'être à la portée de toutes les bourses. Mais pourtant, la demande est croissante : les bateaux de luxe ont le vent en poupe. A Bordeaux, les chantiers navals sont spécialistes en la matière.
Ils fabriquent des catamarans de plus de 25 mètres de longs. Des modèles vendus entre 230 000 et 2 millions d'euros. Des tarifs élevés mais pas prohibitifs : cette année, à travers la planète, il s'est vendu plus de 400 bateaux issus des chantiers navals de Bordeaux, auprès d'une clientèle exigeante, comme le rappelle Alexis Grange, directeur produit de CNB.
On essaie de personnaliser avec les demandes spécifiques de chacun des clients (..) avec des composants sur devis adaptés à des besoins bien particuliers.
Et pour se faire, l'entreprise, qui compte déjà 1 000 salariés, recherche de la main d'œuvre qualifiée.
Yves Masselot, directeur général adjoint de CNB s'en explique:
On est dans une période de croissance depuis 4 ou 5 ans, et de forte croissance depuis 18 mois. On a déjà fait sur l'exercice précédent 145 embauches, et on prévoit sur l'année 2017 – 2018 encore environ 150 embauches.
Les profils recherchés sont variés : du plombier au menuisier en passant par le mécanicien ou les responsables qualité.
C'est difficile de recruter. (...) L'Aquitaine a un taux de chômage en forte baisse, et nous essayons donc de faire venir des personnes d'autres régions. Nous travaiilons avec Pôle emploi et des sociétés d'interim de toute la France, mais ce n'est pas évident.
Chez CNB, le salaire moyen à l'embauche est de 1 800 euros. Les chantiers navals de Bordeaux, qui construisent également une dizaine de yachts chaque année, espèrent bien dépasser les 300 millions d'euros de chiffre d'affaire d'ici 2020.
Voir l'interview de Yves Masselot, directeur général adjoint de CNB